le retour au naturel
« Chassez le naturel, il revient
au galop ».
Les Engrais du Jardin qui, après une longue
époque où la chimie était reine, se font aujourd’hui « Naturels »
pour la plus grande joie des jardiniers « biologiques ».
Voici les meilleurs et comment les utiliser.
Le « Tube digestif des plantes »
Les tontes de gazon oubliées sur la pelouse disparaissent peu
à peu, et ressemblent fort à une digestion pour celle-ci. Les micro-organismes
qui se chargent du travail sont bien souvent les mêmes que ceux qui
fonctionnent dans notre intestin : la fameuse flore intestinale. Les
éléments nutritifs contenus dans le gazon sont ainsi libérés dans la terre.
Les êtres vivants du sol constituent, en quelque sorte, le - système
digestif - des plantes du jardin, et la voie la plus normale pour nourrir ces
dernières consiste à alimenter les premiers. Ce qui n'exclut pas, en cas de - déprime passagère - de nos chères plantes,
de court-circuiter le cycle naturel en mettant à la disposition des racines un aliment
pré-digéré, bref un engrais soluble.
Les engrais naturels sont les
aliments du sol
L
Les engrais naturels, à la différence des autres, nécessitent une - digestion - par le sol pour être utilisés par les plantes. Leur action est donc plus lente mais aussi plus durable que celles des engrais chimiques solubles.
Ils exigent, pour être pleinement efficaces, un sol
biologiquement actif, c'est-à-dire tout simplement vivant : si vous décidez de fertiliser
– naturel -, limitez donc, par la même occasion, le retour aux pesticides
chimiques, qui font des coupes sombres dans la faune et la flore du sol. Vous
verrez d'ailleurs que les traitements seront de moins en moins nécessaires,
car une plante fertilisée naturellement est plus apte qu'une autre à se défendre
contre les agressions.
Autre avantage des Engrais Naturels : chacun d'entre
eux contient les éléments nutritifs les plus variés, ce qui n'est pas le cas
des engrais chimiques.
Outre leur apport direct en éléments nutritifs, les engrais
naturels nourrissent la vie microbienne du sol qui complète et prolongée, ce
que ne peuvent faire Les engrais chimiques.
Des Engrais à racheter ou à récupérer
Ci-après un récapitulatif de ces fameux « Engrais Naturels »
utilisables dans votre Jardin.
C'est l'Engrais organique azoté (10 à 13 % d'azote) idéal
pour les salades. Les Laitues obtenues sont d'excellente qualité et
elles se conservent plus longtemps après la récolte.
Utilisez la Poudre du Sang plutôt en début de
saison, pour stimuler la végétation. Son effet commence une semaine après
l'application et se poursuit pendant plus de 2 mois. Si vous l'appliquez après
le 15 Août, une partie de l’Azote libéré sera gaspillée. Dose : 0,5 à un kilo
pour 10 mètres carrés.
LES PLUMES
Ne laissez pas s'envoler la plus Petite Plume de vos vieux
oreillers et édredons pas plus que celles de vos volailles. Consacrez-les à la fertilisation
azotée de vos plantations de rhubarbes, cassissiers et arbres fruitiers.
L’effet est rapide si le sol est humide. La Laine, naturelle, bien sûr ! a la
même utilisation.
Il lui faut 2 ou 3 ans pour se décomposer complètement, ce qui
est excellent pour l'approvisionnement en azote des jeunes haies, des arbres
et des arbustes. La Corne Torréfiée - plus rapidement assimilable - peut
être incorporée au sol lors de la Plantation des Tomates (1 à 1,5 kg/10
m2).
LES FIENTES
Les Fientes de volailles contiennent de 0,5% à 3,5% d'azote
à l'état frais, le double à l'état sec, ainsi que du Phosphore et de la Potasse.
Utilisez-les pour fertiliser les Légumes-feuilles à croissance rapide : Salades,
Épinards, Blettes, Poireaux, Choux, etc. Dose : 1,5 à 3 kg/10 m2.
Le Véritable guano du Pérou provient de
l'accumulation des fientes par les colonies d'oiseaux marins. C'est un engrais
complet à action rapide. Employez-le sur Toutes les Cultures, à dose
modérée : 300 à 400 g/10 m2, au Printemps.
LE GUANO DU POISSON
Il ne s'agit pas d'un vrai guano mais du
produit de la fermentation de déchets de poisson. C'est un excellent engrais
organique complet pour les Légumes, que vous devez appliquer au Printemps.
C'est sans doute le meilleur engrais phosphaté (16 à 20%/ P205) mais son prix était élevé. Si vous
accordez la plus grande importance à la saveur de vos légumes (des pommes de
terre en particulier), adoptez la poudre d'os. Son action s'étale sur 3 ans
500 g/10 m2 au Printemps ou à l'Automne.
LES ALGUES BRUNES
Ce sont elles qui ont
fait la renommée de la Carotte de Créance (Manche) et la fertilité de la frange
littorale bretonne. Les Algues plus que tout autre engrais, contiennent
une foule de substances utiles aux plantes : vitamines, acides aminés,
oligo-élément, etc. Si vous avez l'occasion de faire provision de Varech
ou de Goémon sur les plages, profitez-en car le traitement en usine fait
des Algues un engrais relativement cher (en poudre ou en extrait soluble).
À notre avis, l'extrait soluble et la poudre très fine sont intéressants car
ils permettent d'effectuer une fertilisation foliaire naturelle (une fois n'est
pas coutume, vous court-circuiterez les racines !), en poudrage où
pulvérisation. Les acariens nuisibles ne supporteraient pas, parait-il,
l'odeur des algues.
LE LITHOTHAMNE
Cette Algue Calcaire
a fait les beaux jours d'une certaine forme d'Agriculture Biologique.
Mais bien avant cela, sous le nom de Maërl, elle avait permis aux sols
granitiques de Bretagne de ne pas trop manquer de chaux, de
magnésium et d'oligo-éléments. N'en privez pas votre Jardin, si la terre n'y est
pas trop calcaire (100 à 600 g/10 m2 ou 30 à 50 g en poudrage foliaire).
LA CENDRE DE BOIS
Mettez à profit le travail des Arbres qui ont su, au long des
années, puiser dans les profondeurs du sol des éléments minéraux qui, sans
cela, serait restés inaccessibles aux autres végétaux. Le sous-produit de vos
poêles à bois doit aller, de façon prioritaire dans le trou de plantation
des arbres fruitiers, en particulier ceux « à noyaux », qui
adore la chaux. Mais attention : si vous étendez les Cendres
à la surface du Jardin et si votre sol est argileux, il y a un petit risque de « bétonnage »
de ce dernier, à cause de la forte teneur des Cendres de bois en sodium (comme
dans le sel de cuisine). Mais cela ne doit pas vous empêcher de les appliquer avant
toutes les cultures exigeantes en phosphore en potasse, et en sel… (Asperge, Betterave,
Oignons, Fève) et à des doses raisonnables 1 à 2 kg/10 m2).
Insolite ET Gratuit : LE MARC DE CAFÉ !
Le Marc de Café possède à peu près la même composition
que le Fumier. Mais il présente l'avantage par rapport à ce dernier,
d'être plus facile à appliquer et être indemne de graine de mauvaise herbe,
employez-le en surfaçage de vos rosiers et plantes vivaces, ainsi que dans le
mélange pour le rempotage de vos Plantes d'intérieur.
LES PHOSPHATES NATURELS
Il y a des mines de Phosphate
comme il y a des mines d'or ou de charbon... Ces gisements correspondent
à de très anciennes lagunes ou se sont accumulés, pendant des
millénaires, des cadavres de poissons et autres animaux aquatiques.
Tout ce qu'il y a de naturel donc !
Utilisez les phosphates naturels à l'Automne pour la fumure
de fond de votre jardin, car leur effet est lent mais durable. Ils ne sont
efficaces qu'en sol neutre ou acide. Dose : 500 g/10 m2.
Vous trouverez plus facilement dans le commerce, des scories
Thomas. Ce ne sont pas des Engrais Naturels puisqu'elles proviennent de
l'industrie sidérurgique, mais leur faible solubilité les rapproche des
phosphates naturels. Dose : 700 g/10 m2.
LES ENGRAIS NATURELS COMPLETS
Vous trouverez sur le marché Différents Cocktails d'Engrais Naturels étudiés pour les légumes ou pour les arbres, voir aussi
pour les fleurs ou les bulbes. Ils sont plus pratiques à employer que
les engrais simples, mais aussi plus coûteux. Avant d'acheter, vérifiez bien
que l'engrais « garanti naturel » n'est pas « dopé » avec
un quelconque Engrais chimique soluble !
OU LES TROUVER ?
-
Dans
les grandes surfaces spécialisées dans le jardinage,
-
Dans
les coopératives agricoles, qui sont souvent accessibles aux non-agriculteurs,
-
Dans
certaines graineteries,
-
Chez
les fabricants et grossistes en engrais : pour les commander, groupez-vous à
plusieurs Jardiniers pour obtenir des prix très intéressants.
LE FUMIER : un LEVAIN plus qu'un ENGRAIS
Naturel, le Fumier l’est incontestablement puisqu'il
se compose de déjections animales mélangées à de la litière (paille en
général). Et, comme les Algues ou la Poudre de Corne,
(mais à doses plus faibles), il contient de l'Azote, du Phosphore,
de la Potasse et d'autres éléments nutritifs. Mais ce qui distingue
le Fumier des Engrais Naturels proprement dit, c'est sa
merveilleuse faculté de fournir au sol cette substance qui lui donne sa couleur
sombre : l’Humus.
Grâce à l'humus :
-
Les
éléments nutritifs sont mis en réserve et libérés peu à peu,
-
Le
sol acquiert une bonne structure de l'air et l'eau y circule élément aisément,
-
La
terre grouille de vie microscopique.
Bref, comme le levain qui fait travailler « la pâte à
pain », le Fumier permet au Jardin de mieux fonctionner. Si les Engrais
Naturels composent le menu du sol, le fumier, lui, en serait plutôt, le
garde-manger.
Une pluie d'engrais
Savez-vous que la plus grande usine d'Engrais Azotés Solubles se trouve... dans l’atmosphère ? Exactement comme dans la cornue du chimiste, les formidables décharges électriques causées par les orages y provoquent la synthèse du nitrate d’ammoniaque. Un « Engrais Naturel » par son origine qui ressemble comme deux gouttes de pluie d’orage à l’ammo-nitrate industriel. Les doses reçues par le sol annuellement sont faibles : à peu près l’équivalent plus grand en azote de 300 g de Poudre de Sang pour 10 m2.
TERREAU DE FEUILLES
Ne laissez pas perdre cette précieuse source d’Humus
que sont les feuilles tombées. Leur compostage vous fournira un terreau
d'une finesse incomparable.
L'automne est la saison des feuilles mortes. Saison précédent
l’hiver, elle nous fournit à demeure la Matière d'un Excellent Compost : le Terreau
de Feuilles. Bien souvent on se contente de mettre en tas toutes ces feuilles
qui encombrent le gazon et rendent glissantes les allées. Le vent bouscule ses
petites meules et, dégoûté, on les brûle alors que, avec un peu de méthode et
quelques trucs, leur ramassage et leur mise en tas deviendrait presque des
jeux. À celui qui fera le plus gros monticule ! Au prix d'un effort musculaire
modéré et salubre avant l’engourdissement hivernal, voici un don de la nature à
portée de la main.
1) la Cueillette des Feuilles
Tous les arbres ne perdent pas leurs feuilles en même temps. Certains, comme les Peupliers ou les Cerisiers, seront dégarnis alors que les Chênes et les Charmes gardent les leurs souvent jusqu'en décembre. Or, la collecte des feuilles doit permettre d'amasser le maximum de « produit » en une seule fois. Il s'agit donc de ne pas la faire trop tôt. Mais comme le travail devient pénible au jardin à partir de novembre, vous pouvez hâter la chute naturelle des feuilles en secouant les branches. Une fois ce gaulage un peu particulier réalisé, il faut envisager le ramassage de ces feuilles éparses. Tous les Râteaux, Balais à Gazon et Balayeuses sont utilisables mais les meilleurs outils restent les Râteaux à Gazon (dont les lamelles forment un demi-cercle) et la Balayeuse à Brosse en Rouleaux qui a un rendement extraordinaire et peigne littéralement le gazon.
Une fois
les feuilles mises en petits tas, attelez-vous tout de suite à leur transport
jusqu’à l'endroit où vous voulez faire votre tas de Compost. Si vous ne
le faites pas le plus rapidement possible, le vent dispersera vos efforts. Pour
reprendre facilement ses feuilles mortes, voici 2 petits trucs : piétinez
d'abord les tas de façon qu'ils occupent moins de volume et que les feuilles un
peu collées les unes aux autres formes blocs sur la fourche, et confectionnez-vous
une véritable pelle à feuilles (voir croquis) avec une bande de grillage
torsadé et une Fourche.
Toutes les feuilles mortes sont-elles bonnes à prendre ?
S'il en est des coriaces, qui demandent un peu plus de temps pour se
décomposer, aucune n'est vraiment à rejeter, même celles des arbres
fruitiers, réputées porteuses de maladies : les germes de tavelure
et de moniliose ne résistent pas à un compostage de longue durée. Par contre, ne
mélangez pas à votre tas de feuilles mortes des matières à compost ordinaire,
comme les mauvaises herbes arrachées dans les allées ou les massifs, sinon
votre Terreau sera envahi de graines (non détruites par la fermentation
froide), et il ne pourra pas être utilisé pour les semis délicats et le surfaçage
des plates-bandes.
Confectionnez-vous une « Pelle à Feuilles »
à l'aide d'un morceau de grillage. Celui-ci, replié est fixé sur une Fourche-bêche,
vous permettra de manipuler les feuilles aisément.
Si vous le pouvez et si vous disposez d'une place suffisante,
entendez-vous avec les services de voirie de votre commune. Ils pourront
certainement déposer chez vous, dans un endroit d'accès facile, de pleins
camions de feuilles mortes ramassées dans les rues. Si vous n’habitez pas dans
une région trop industrielle, ces feuilles vous donneront un excellent terreau,
cela au prix d'un minimum d'efforts.
2) LA FOSSE A COMPOST
Nous vous conseillons fortement d'entreposer vos feuilles
mortes dans un endroit en creux : le sol y est plus humide, elles
profiteront des incursions des vers de terre attirés par cette masse providentielle
de matières organiques et se dessècheront moins vite en été. Pour ces mêmes
raisons, placez votre tas à l'ombre des grands arbres ou des murs, ou bien
encore posez sur un ou deux côtés des parois de planches ou de tôle ondulée.
Le Terreau en cours de fabrication doit être considéré
comme un organisme vivant en pleine activité : pour vous donner
rapidement un meilleur humus qui soit, il mérite quelques soins. Dans
cette fosse, profonde d'une trentaine de centimètres, placez d'abord quelques
branchages et déchets de taille d'arbres pour faire une sorte de drainage.
Ensuite déversez vos feuilles, en prenant soin de tasser légèrement chaque
couche et de constituer d'abord les côtés avant de remplir le centre. Votre tas
doit ressembler à un lit mal bordé avec de gros bourrelets sur les côtés (voir
croquis).
Tassez un peu plus les bords que le centre : ils se
tiendront mieux debout. Après chaque couche de 20 centimètres d'épaisseur,
faites un apport d'une ou deux poignées de sulfate d'ammoniaque. À ce stade,
nous déconseillons l'usage de la chaux car celle-ci ne vous permettra plus
d'utiliser le Terreau pour toutes les plantes aimant l'acidité (Rhododendron,
Azalées, Camélia).
Vous pouvez ainsi monter votre tâche jusqu’à 1.50 m s'il est
assez grand la base (2 m sur 1.50 m). Ces dimensions peuvent vous étonner mais
en fait, plus le tas est grand, plus il est rapidement transformé en Terreau,
car il est moins sensible aux influences extérieures (froid, pluie).
Pour éviter que les feuilles de la surface ne s'envolent,
saupoudrez votre tas de terre fine et légère (surtout pas d'argile ni de glaise
qui feraient une carapace). Vous pouvez même poser un plastique - de préférence
perforé - pour laisser passer l'air, ou un toit de bois ou de tôle ondulée. Car,
dans un premier temps, le tas subira les pluies hivernales et recevra plutôt
trop d'eau.
Quand le printemps arrivera, jetez un petit coup d'œil à
l'intérieur du tas : les feuilles doivent avoir perdu leur forme et constituer
une sorte de Terreau grossier et peu décomposé.
Vous pouvez en profiter pour démolir le tas, pour le refaire
à côté en plaçant ce qui était au-dedans à l'extérieur et secouer sans oublier
de casser, si besoin est, les paquets de feuilles qui ont pu rester collées
entre elles.
N'oubliez pas d'arroser s'il fait sec. Et surtout, faites de vrais
arrosages : laissez couler l'eau 10 minutes au même endroit, de préférence
en pluie, de façon que le tas en soit bien imbibé.
Voici un petit truc
souvent utilisé et très pratique pour penser à arroser : plantez sur le tas
quelques courges ou un potiron, ou encore une potée d’hortensia ou des
astilbes. Ils vous inciteront à arroser plus souvent et votre tas ne
s'en portera que mieux. Sans oublier qu'ils en amélioreront grandement
l'aspect.
3) L’UTILISATION
Au bout d'un an, c'est à dire au premier automne après la récolte des
feuilles, le tas est arrivé à maturité : si, à l'extérieur, il a formé
une croûte sur quelques centimètres, il est à l'intérieur, tout noir, d'aspect
grumeleux il sent fortement le sous-bois. Tel quel ce Terreau est acide (PH
entre 5 et 6,5) et relativement riche en éléments nutritifs (moins cependant
qu'un terreau de fumier). Comparé aux terreaux du commerce, à base de litière de sous-bois broyée souvent enrichie de tourbe noire alcaline, votre
Terreau de feuilles sera plus facile à arroser (il ne se rétractera pas
sous l'effet de la sécheresse) et d'une texture plus légère (il ne contiendra
pas de terre ou de sable).
Utilisez-le pour le rempotage de plantes d'intérieur,
avec un peu de sable ou de tourbe suivant que vos plantes à
rempoter préfèrent le sec ou l'humide. C'est aussi un très bon matériau pour
surfacer les massifs de plantes de terre de bruyère, pour les rempotages de
ces mêmes plantes (Camélia par exemple) et, en général, pour améliorer la terre
des massifs de fleurs (des Lys en particulier, qui sont très friands du terreau
de feuilles).
Au Potager, réservez-le pour les semis et les châssis
ou sa couleur foncée joue le rôle de capteur solaire. De plus, s'il a été bien
réalisé, ce Terreau est indemne de mauvaises graines. Il est donc le
matériau idéal pour pailler, l’été venu, les Fraisiers, framboisiers,
artichauts, arbres fruitiers, rosiers... pour qu’il
joue à la fois un rôle nutritif, lutte contre la chlorose calcaire et
évite la pousse des mauvaises herbes. Il faut alors l'utiliser à haute dose :
un paillis de 3 cm est inutile ; il faut 10 à 15 cm de Terreau au
minimum, soit une à 2 brouettées par mètre carré.
Pour monter aisément votre tas de compost, surtout s'il est
important, faites-vous un cadre de botte de paille ou de grillage monter
sur des piquets.
SOIGNEZ LA MISE EN TAS
1 – Délimitez un rectangle de 2 m x 1.50 m environ
2 – Creusez le sol sur 30 cm de profondeur
3 –Disposez un lit de branchages et de déchets de taille qui assureront une bonne aération du tas
4 – Montez ensuite votre tas de feuilles par couches
successives en ajoutant tous les 20 cm une poignée de sulfate d’ammoniaque
5 – Quand le tas atteint 1.50 m de haut, recouvrez-le de
terre fine et d’une toile d’un plastique perforé